Les infinis
multiples de
la « divition »
Artiste Français, né en 1956, se partage entre le département du Var, non loin de Toulon et Pietrasanta (Toscane). Ce plasticien varois, à la fois sculpteur et peintre, est aussi, d’une certaine façon, un romancier, et pourquoi pas, un metteur en scène de la matière. Ses créations se racontent, en quelque sorte, jouent un rôle et livrent des secrets.
L’objectif de Bezzina réside en une quête quasi impossible de l’art total, d’un absolu de la représentation passant par la restitution de fragments d’êtres qui se retrouvent amplifiés.
Ce travail d’explorateur requiert la densité de la sculpture.
Bezzina est à la fois un intuitif et un cérébral. Il tient à la notion de « Divition » à laquelle l’ont conduit ses recherches sur la matière. Il déconstruit, fragmente, fait voler en éclat la structure pour ensuite procéder à une ré-union fondamentale. Ainsi va-t-on de la divition à « l’ampliation », une sorte d’alchimie qui permet de donner au fragment choisi une puissance d’un nouvel ordre, qui sera une entité indépendante, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Une sorte d’explosion qui dit tout de l’être en ne mettant en scène qu’une partie. La « divition » procède de cette façon-là.